Une hôtesse de l’air licenciée par Alaska Airlines après un twerk viral dans un avion

Last Updated on 7 mars 2025 by Wassedo Stephane Tan

Une hôtesse de l’air licenciée après un twerk viral dans un avion d’Alaska Airlines

L’histoire de Nelle Diala, une hôtesse de l’air d’Alaska Airlines, a récemment fait le buzz sur les réseaux sociaux. Licenciée pour avoir partagé une vidéo d’elle twerking dans un avion vide, elle est aujourd’hui au cœur d’un débat sur les limites entre vie personnelle et professionnelle dans l’industrie aérienne.

Une vidéo TikTok devenue virale

Tout a commencé en novembre 2024, lorsque Nelle Diala, alors en période probatoire chez Alaska Airlines, a posté une vidéo sur TikTok. Dans cette séquence, on la voit danser sur le tube « Ghetto » d’E.K.E. et True Carr, dans l’allée d’un avion vide. Le clip, accompagné du caption « Ghetto Till I Die, Don’t Let the Uniform Fool You », a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant à la fois des rires et des critiques.

@letribunaldunet Une hôtesse de l’air se filme en train de twerker dans un avion : son employeur prend une décision radicale #twerk #cagnotte #licenciement ♬ son original – letribunaldunet

Pour Nelle, cette vidéo était un moyen de se détendre avant le début de sa journée de travail. Elle explique que l’avion était vide, qu’elle attendait les pilotes et qu’elle voulait simplement se motiver pour la journée. « C’était un moment de légèreté, sans aucune intention de nuire à qui que ce soit », a-t-elle déclaré.

Licenciement et polémique

Malgré ses explications, Alaska Airlines a décidé de licencier Nelle Diala pour violation de sa politique d’utilisation des réseaux sociaux. La compagnie, connue pour son image de marque rigoureuse, a estimé que la vidéo portait atteinte à ses standards de conduite professionnelle.

Nelle, quant à elle, dénonce une décision « injuste » et « sans avertissement ». Elle affirme n’avoir eu aucune opportunité de se défendre ou de demander une enquête interne. « J’étais fière de mon travail, c’était mon rêve. Je ne pensais pas qu’un moment de détente me coûterait tout », a-t-elle confié lors d’une interview émouvante.

Un débat qui divise

L’affaire a suscité des réactions contrastées. Certains internautes soutiennent Nelle, estimant que sa vidéo était inoffensive et reflétait simplement sa personnalité. D’autres, en revanche, jugent son comportement inapproprié pour une professionnelle de l’aviation.

Nelle Diala va plus loin en évoquant une possible discrimination. Elle souligne que sa danse, inspirée par la culture urbaine, aurait été mal perçue en raison de ses origines et de son style. « Ils veulent embrasser toutes les cultures, sauf celle des minorités », a-t-elle déclaré.

Un avenir incertain, mais plein d’espoir

Depuis son licenciement, Nelle Diala a lancé une cagnotte en ligne pour l’aider à traverser cette période difficile. Grâce à la solidarité des internautes, elle a récolté plus de 3 300 dollars. Elle compte désormais se concentrer sur ses projets entrepreneuriaux, notamment son entreprise de lingerie et de desserts.

Une leçon pour l’industrie aérienne ?

Cette histoire soulève des questions sur l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle dans un monde hyperconnecté. Alors que les compagnies aériennes cherchent à maintenir une image irréprochable, les employés, eux, aspirent à exprimer leur authenticité.

Pour la communauté francophone et africaine passionnée d’aviation, cette affaire rappelle que l’industrie aérienne reste un secteur exigeant, où chaque geste peut avoir des conséquences. Mais elle montre aussi que, derrière les uniformes, il y a des individus avec leurs rêves, leurs passions et leurs défis.

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