Le Premier ministre Sonko plaide pour une expansion de l’ASECNA à travers le continent africain
Le Premier ministre Sonko plaide pour une expansion de l’ASECNA à travers le continent africain
Le 27 septembre 2024, à Dakar, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a pris la parole lors de la 74e session du comité des ministres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Il a souligné l’importance de renforcer la présence de l’ASECNA sur le continent en incitant davantage de pays africains à rejoindre cette organisation stratégique.
Selon lui, « l’ASECNA représente bien plus qu’une simple agence technique ; elle est un pilier essentiel de l’intégration africaine dans le secteur du transport aérien ». Actuellement, 19 États font partie de l’ASECNA, avec la perspective d’un vingtième membre prochainement. Cependant, Sonko appelle à une adhésion encore plus large, affirmant que « tous les États africains devraient pouvoir tirer parti de cette coopération ». Pour lui, l’expansion de l’ASECNA renforcerait les efforts collectifs pour une aviation civile sûre, moderne et efficace sur tout le continent.
Une institution au cœur du développement aérien africain
Créée il y a plus de 65 ans, à Saint-Louis du Sénégal, l’ASECNA a su s’imposer comme une organisation de premier plan dans la gestion coopérative des espaces aériens et la fourniture des services de navigation aérienne. Elle a réussi à maintenir des standards de sécurité élevés et à adopter les technologies les plus avancées, ce qui en fait aujourd’hui un centre d’excellence reconnu sur la scène internationale.
Le Premier ministre a salué les accomplissements de l’ASECNA au fil des décennies, affirmant que « la solidarité qui a cimenté cette institution ne fait que se renforcer avec le temps ». Cette solidarité, ajoutée à une grande capacité d’adaptation, a permis à l’agence de rester à la pointe des innovations dans le domaine de l’aviation civile.
Une nécessité d’adaptation face aux mutations futures
Cependant, Ousmane Sonko a aussi mis en garde contre les défis à venir pour l’agence. « L’ASECNA devra, plus que jamais, faire preuve d’adaptabilité face aux mutations rapides qui se profilent dans l’industrie aéronautique ». Il a souligné que l’évolution constante des technologies et des attentes des utilisateurs nécessitera une capacité d’innovation continue et une gestion agile de la part de l’organisation.
L’ASECNA, en tant que levier stratégique pour le développement harmonieux du transport aérien africain, représente un atout incontournable pour ses membres. En œuvrant ensemble à la modernisation et à l’expansion de cette institution, les pays africains peuvent espérer un avenir aérien plus sûr, plus intégré et technologiquement avancé.
Vers une coopération accrue pour l’avenir du transport aérien africain
Enfin, le Premier ministre a réaffirmé que l’ASECNA reste un modèle de coopération et d’excellence pour le continent. Il a encouragé ses pairs à poursuivre leurs efforts pour renforcer cette organisation, en particulier en incitant les États non membres à rejoindre cette alliance. Pour lui, l’ASECNA n’est pas seulement un organisme de régulation aérienne, mais également une plateforme d’échanges et de développement pour les nations africaines, avec pour objectif ultime l’intégration régionale et le développement durable.
En conclusion, Sonko a souligné l’importance de cette institution dans la trajectoire de l’Afrique vers une aviation moderne et compétitive, invitant à une réflexion collective sur son futur rôle dans l’accompagnement des transformations du secteur.