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Le Parlement kenyan propose une holding fusionnant les sociétés aériennes publiques

(Agence Ecofin) – Changer le modèle de gestion de l’industrie aérienne kenyane devient nécessaire avec la hausse des chiffres que peinent à suivre les sociétés d’Etat. Plusieurs nouveaux modèles de management sont proposés.

Le Parlement kenyan propose une holding fusionnant les sociétés aériennes publiques

Le Parlement kenyan propose la constitution d’une holding pour fusionner les principales entreprises publiques du transport aérien. La holding sera notamment composée de Kenya Airways (KQ), de la Kenya Airports Authority, et d’une autre entreprise publique de services aéronautiques.

Cette proposition qui sera examinée vise entre autres à augmenter la rentabilité de ces organismes à travers un effet de synergie. Elle est émise dans un contexte où le gouvernement cherche un modèle de restructuration préconisant l’ouverture du capital de KQ à des privés pour améliorer les performances et réduire les dettes. Le gestionnaire des aéroports manque lui aussi de ressources pour élargir l’aéroport de Nairobi, devenu trop petit pour le niveau de trafic actuel.

Le Kenya, qui a toujours prôné un modèle de sociétés d’Etat, se retrouve à une période charnière de son industrie aérienne dont la croissance soutenue depuis quelques années continue d’être plombée par la faible performance desdites entreprises. En plus d’être un pôle touristique, le pays a également le statut de principale porte d’entrée aérienne d’Afrique de l’Est, avec Nairobi comme premier hub.

L’aéroport Jomo Kenyatta, construit pour accueillir 7 millions de passagers, tourne déjà à plein régime. D’ici 2054, il devrait enregistrer 32 millions de passagers et près de 1 million de tonnes de fret, contre 8,6 millions de passagers et 367 000 tonnes de fret actuellement.

Agence Ecofin

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